NOS ADHÉRENTS ONT DU TALENT

lettre ouverte de jean lou a son camarade le sergent chef  Jacques Alix

Adieu compagnon sergent-chef jacques Alix

La première fois que j'ai rencontré Jacques, il y a quelques années, c'était à la visite du musée de l'ALAT, organisée par « qui ose gagne » Il était assis, seul.

Je me suis approché, et présenté à lui, et nous avons parlé de nos campagnes, plus nombreuses chez lui, et de notre passé. Il m'a raconté que son épouse était décédée depuis quelques temps, et il a pleuré. Depuis ce jour, une amitié s'est forgée, et nous nous sommes vus régulièrement.

 Avec mon épouse, nous allions le voir, l'inviter à manger. Je l'ai emmené voir la sépulture de Vanderberghe, qu'il avait connu en Indochine cela lui a fait plaisir.

Puis un jour nous nous sommes aperçus qu'au cours d'un événement survenu en Algérie, nous nous sommes retrouvés au même endroit. Mais à des dates différentes, c'était à la frontière Marocaine dans un endroit abandonné de tous. Cela nous a fait un immense plaisir, et nous en avons bien rigolé.

 Pour vous dire que Jacques était pour moi un exemple, et qu'il est impossible d'en trouver un comme lui.

Je voudrais pour terminer dire à sa famille de ne pas être triste, depuis longtemps Jacques, voulait partir, rejoindre sa femme. Et malgré mes remontrances, mes remontages de bretelles comme l'on dit dans notre jargon, mes rappels de son passé de guerrier, il ne pensait qu'au jour où il retrouverait sa chérie.

Adieu Jacques, tu me manqueras ou plutôt tu nous manqueras, car des gars comme toi, on en rencontre qu'une fois dans sa vie, et encore.

Moi j'ai eu la chance d’être là au bon moment. Ce fût pour moi une grande joie.

Totem rouge tu as cessé toutes communications comme le dit le code Q des transmissions QRT.

Adishast compagnon jean-lou Huser

HUSER Jean-Loup 

 Ce jour 21 avril 2024, il y a 63 ans j'étais en Algérie, Sergent radio à la Compagnie Portée (orange). Nous sommes à l'est de l'Algérie en opération. Rapidement nous quittons cette opération et partons en catastrophe. Nous roulons le régiment en entier(2eme RPima) toute la nuit. La C.P dotée de jeeps à une allure limite pour la tenue de route de ces engins. Au matin arrêt à Constantine ou nous apprenons qu'un putsch a été déclenché par un certain nombre de têtes étoilées, et nous sommes chargé d'occuper la ville de Constantine commandée par un Général non moins étoilé . Je suis sergent et entre nous on s'en moque un peu mais nous exécutons les ordres. Le 22 ou 23, le putsch ayant capoté, nous nous retrouvons au bord de la mer aux environs de Djidjelli en attente du retour de bâton. Je suis réveillé dans la nuit par des bruits bizarres. Je me lève prend mon P.M, et pars aux renseignements. Ce sont quelques appelés menés par un C/C qui veulent jouer à la fille de l'air ayant entendu parler d'un ordre des hautes sphères toujours bien inspirées, interdisant aux troupes de secteurs d'aider les troupes non fréquentables de venir les épauler en cas d'accrochage??Cela nous fait bien rigoler car en général c'est nous qui venions pour les sortir du pétrin dans lequel ils s'étaient fourrés. A la vue de mon P.M tout rentre dans l'ordre.

    Le lendemain nouveau départ, et notre voyage se termine à la frontière Marocaine dans un charmant fort nommé Bossuet, initialement prévu pour les prisonniers du F.L N, mais reconnu inhabitable par la convention de Genève, mais très correct pour un régiment parachutistes composé uniquement d'Appelés.

   Quelques jours plus tard le drapeau épidémie flottait joyeusement à côté du drapeau Français. Notre Capitaine médecin qui en avait ou il, fallait a fait un beau rapport à Paris Match . Bizarrement ce Capitaine a mystérieusement disparu de la circulation, on ne l'a plus revu. Pourtant Bossuet est loin du triangle des Bermudes.

    3 mois après nous sommes redevenus fréquentables et l'on nous a même payé un voyage en avion (nord atlas peu confortable il est vrai mais il ne faut pas trop en demander) Après un séjour à Blida ou je me paye une double coupole au cours d'un saut, voyage touristique vers Bizerte ou nous avons eu 19 morts pour rien. A notre retour pas d'avion cette fois mais un bateau à fond plat qui ne bouge pas que lorsqu'il est à terre, mais nous avions acquis une nouvelle virginité, toute neuve pour notre rentrée dans le rang. Malheureusement elle ne durera pas, la rancune chez certains chefs est tenace car nous serons dissous à Saint-Avold, direction Castelnaudary ou comble de l'ironie le patron de la région était le Général qui commandait à Constantine lors du putsch. Bonjour l'ambiance.

   Mais tous les ans cela ne m'empêche pas de boire un coup en souvenir. Malheureusement sans les copains décédéo ou trop loin pour m'accompagner. Heureusement j'ai retrouvé à DAX mon copain ALIX qui a bien connu Bossuet puisqu'il y était enfermé et nous pouvons en discuter. Après tout cela ne l'a pas empêché d'être Commandeur de la Légion d'Honneur. Et avec lui il y a de quoi faire !!!

    ALLER A LA VOTRE.

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GILLES ROCHARD


«1 Le pont de la rivière Kibali» est le premier roman de fiction de l’auteur, inspiré de faits réels et de sa propre expérience. C’est un roman où se mêlent aventure, action, sexe et vengeance, en plein coeur du Zaïre, en 1997. 

« Nous marchons sous un soleil de plomb. Manifestement, le soleil darde ses rayons avec méchanceté. Il nous tient rigueur pour des raisons obscures et s'échine à nous tanner le cuir. Je ruisselle, j'ai faim, j'ai soif, j'ai chaud... mes pieds sont douloureux et mes yeux, brûlés par la transpiration. J'ai déjà connu des situations plus confortables. Quelle idée à la con de sauter à pieds joints dans un merdier pareil. La forêt tropicale exhale son parfum enivrant qui nous envoûte. Nous foulons une fange innommable, chaque pas nous propulse vers un destin que nous ne maîtrisons pas. Je suis le seul fautif. C'est moi qui ai insisté auprès du vieux pour m'envoyer faire le gland dans cette région infestée de moustiques et oubliée des dieux... »


Si vous croisez cet homme entre la France et le Maroc au volant de son camping-car, vous ne pourrez probablement jamais vous douter qu'il fut l'un des membres d'une petite équipe qui a élaboré, puis participé au coup d'état des Comores en 1995 aux cotés de Bob Denard. Pourtant, Gilles est un ancien para, c'est aussi un sportif accompli qui a exercé plusieurs métiers. Toutefois, c'est probablement le terme d'aventurier qui lui colle le plus à la peau, même si les récits qui ont bercé son enfance ne l'autorisent pas à se qualifier ainsi, par humilité. Et pourtant, ce que vous vous allez lire va vous transporter au Tchad, au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal, en Israël, au Zaïre... et même en Suisse. Vous allez rencontrer le fameux Bob, mais également des femmes comme Brigitte Lahaie que "la pipe ne dérange pas". Entre projet d'enlèvement de Daniel Balavoine et protection rapprochée de princes Saoudiens, mariage chamanique et tribunal... tout ce que vous allez lire est vrai et bien documenté !

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